dimanche 18 juillet 2010

Avant l'aube



Sous les étoiles aux parfums hurlants de foins noirs.
Éveiller la féerie de baisers folkloriques.
En faire des colliers de baies rouges.
Murmures rieurs, ensauvagés par de scintillants songes d’été,
Incantant , follement ,un corps nu de sureau.
Entendre ce que dit le silence quand les insectes se sont tus.
Ivre de contes futurs, gifler l’instant nocturne d’un grand souffle païen
Et inventer crânement de doux mots surhumains.
Parler le renard.
Oublier à jamais le grand jour.
Jusqu’à l’aube farouche, s’encapuchonner dans l’ombre lunaire de la Fée !
Régner sur la nuit comme un lutin rouge assis sur un champignon.
Voir enfin !
En vrai ! Danser les légendes enflammées de juillet…

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